La thérapie manuelle fait référence à l'utilisation des mains par le kinésithérapeute pour évaluer, diagnostiquer et traiter les troubles musculosquelettiques. Cela peut inclure des techniques telles que la mobilisation articulaire, les techniques de relâchement myofascial, le massage thérapeutique et l'étirement musculaire. Ces techniques sont utilisées pour soulager la douleur, améliorer la mobilité, restaurer la fonction et favoriser la guérison.
La thérapie dynamique et la rééducation consistent en l'utilisation d'exercices thérapeutiques spécifiques pour améliorer la force musculaire, la souplesse, l'endurance, la coordination et l'équilibre. Ces exercices sont adaptés aux besoins individuels du patient et visent à restaurer une fonction optimale, à corriger les déséquilibres musculaires et à améliorer la performance physique.
L'activité physique adaptée implique la prescription d'exercices spécifiquement adaptés aux capacités et aux limitations d'un individu. Cela peut inclure des exercices de renforcement musculaire, des exercices d'endurance cardiorespiratoire, des exercices de flexibilité et des activités de conditionnement physique adaptées à la condition spécifique du patient. L'APA est utilisée pour améliorer la santé, la fonctionnalité et la qualité de vie des patients.
La réathlétisation est un processus de récupération qui vise à aider les patients à retrouver leur niveau d'activité physique et sportive après une blessure ou une intervention chirurgicale. Cela comprend des programmes d'exercices spécifiques, des conseils en matière de retour progressif à l'activité, la gestion des charges d'entraînement et la prévention des rechutes.
LE CABINET DE KINÉ À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE :
Pourquoi les utiliser et leur utilité ?
L'évolution rapide de la technologie a considérablement influencé le domaine de la kinésithérapie et a ouvert de nouvelles perspectives pour
le traitement des patients.
Des avancées telles que la radiofréquence, les plateaux dynamiques, les ondes de choc et l'EMG de surface sont
devenues des outils indispensables dans la pratique quotidienne des kinésithérapeutes.
Bien que ces technologies puissent sembler complexes,
leur utilisation repose sur des fondements solides et apporte des bénéfices significatifs dans les soins de santé.
L'utilisation de la technologie dans le domaine de la kinésithérapie repose sur une idée fondamentale : l'optimisation des résultats cliniques.
C'est pourquoi nous cherchons constamment à améliorer l'efficacité de nos traitements et à favoriser la récupération rapide et complète de nos
patients.
Les technologies mentionnées précédemment offrent des solutions innovantes et complémentaires aux approches traditionnelles,
nous permettant ainsi d'élargir notre éventail de techniques et d'interventions.
Radiofréquence
La radiofréquence est une technique utilisée en kinésithérapie pour le traitement de la douleur, de l'inflammation et des tensions musculaires. Elle consiste à
appliquer des ondes électromagnétiques de haute fréquence sur la zone affectée du corps. Cette technique favorise la circulation sanguine, stimule le métabolisme
cellulaire et aide à réduire la douleur. La radiofréquence est souvent utilisée dans les cas de contractures musculaires, d'arthrite, de tendinites ou de blessures
sportives.
Par exemple, la radiofréquence peut être utilisée pour traiter une tendinite au coude. Les ondes électromagnétiques de haute fréquence appliquées localement
stimulent la circulation sanguine, ce qui favorise la guérison des tissus endommagés et réduit l'inflammation. Cela permet de soulager la douleur et de restaurer
la fonctionnalité de l'articulation.
Il est important de noter que l'utilisation de ces technologies complète l'expertise clinique du kinésithérapeute. Ces outils permettent une évaluation plus
précise, un traitement plus ciblé et des résultats thérapeutiques améliorés. Cependant, chaque patient est unique, et le kinésithérapeute choisira les techniques
et les technologies les mieux adaptées à sa condition spécifique.
Plateau dynamique
Les plateaux dynamiques sont des dispositifs utilisés pour évaluer l'équilibre, la stabilité et la coordination. Ils sont constitués de surfaces instables qui obligent le corps à réagir et à s'adapter pour maintenir la posture. Nous utilisons ces plateaux pour évaluer la proprioception (la perception de la position et des mouvements du corps) et concevoir des exercices spécifiques visant à améliorer la posture et le fonctionnement globale.
Par exemple, on peut utiliser des plateaux dynamiques pour évaluer l'équilibre et la stabilité d'un patient atteint de troubles de la marche suite à une blessure à la cheville. En faisant réaliser des exercices sur ces surfaces instables, le thérapeute peut aider le patient à retrouver une meilleure coordination, à renforcer les muscles stabilisateurs et à améliorer sa capacité à maintenir l'équilibre.
Il est important de noter que l'utilisation de ces technologies complète l'expertise clinique. Ces outils permettent une évaluation plus précise, un traitement plus ciblé et des résultats thérapeutiques améliorés. Cependant, chaque patient est unique, et les membres de notre équipe choisiront les exercices les mieux adaptées à la condition spécifique de chacun.
Onde de choc
“Ondes de choc” : le terme est en principe réservé aux ondes sonores, mais on l’emploie également, par extension, pour dénommer l’onde mécanique qui se transmet à partir d’un point de percussion directe.
Ces ondes sont caractérisées par une augmentation brutale et transitoire d’une pression de forte amplitude (jusqu’à plusieurs dizaines de bars) pendant un temps très court (10 nanosecondes). À cette phase d’augmentation succède une phase de pression négative, un peu plus prolongée, qui est à l’origine des phénomènes de cavitation entrant en ligne de compte dans leur action mécanique (création de microbulles gazeuses). La fréquence d’impulsion varie de 1 à 15/20 Hertz pour les 2 méthodes.
Il existe 2 types de machines :
- Les machines délivrant des ondes de choc focalisées utilisent une technique ultra-sonore. On les appelle ainsi car elles sont libérées en un point précis, à distance de la lentille d’émission. Le trajet est direct et la zone d’énergie maximale est fonction de l’applicateur utilisé : elle varie entre 0 et 12 cm. Ce type d’ondes de choc peut pénétrer les tissus profonds. Elles délivrent une pression de plusieurs centaines de bars.
- Les appareils d’ondes de choc radiales. Ces ondes mécaniques fonctionnent par choc direct et sont libérées directement au contact de la tête émettrice. Elles peuvent pénétrer dans les tissus jusqu’à 3 à 4 cm de profondeur. Elles sont toutes extracorporelles, et la pression délivrée varie de 1 à 10 bars.
Par exemple, les ondes de choc peuvent être utilisées pour traiter une calcification de l'épaule. Les impulsions acoustiques à haute énergie appliquées sur la zone affectée aident à briser les calcifications, favorisant ainsi la résorption et la guérison du tissu. Cela réduit la douleur et améliore la mobilité de l'épaule.
Il est important de noter que l'utilisation de ces technologies complète l'expertise clinique du kinésithérapeute. Ces outils permettent une évaluation plus précise, un traitement plus ciblé et des résultats thérapeutiques améliorés. Cependant, chaque patient est unique, et le kinésithérapeute choisira les techniques et les technologies les mieux adaptées à sa condition spécifique.
Emg de surface
L’EMG-S est un examen non invasif du système neuro-musculaire. Il s’agit d’une exploration fonctionnelle qui enregistre l’activité électrique des muscles du squelette, grâce à des électrodes placées directement sur la peau en regard du muscle à analyser. L’étude des signaux obtenus permet de détecter les anomalies, la vitesse d’activation, l’ordre de recrutement et d’analyser la biomécanique des mouvements.
Au cabinet Human Physio, l’EMG-S est utilisée pour la prise en charge mais principalement lors du parcours d’évaluation ou des suivis. Il constitue un bilan spécifique intégré à d’autres tests : un protocole a été mis en place de telle sorte que l’on puisse quantifier la contraction des muscles lombo-pelvi-fémoraux, dont le Tr chez les patients atteints de troubles rachidiens.
Le but est de recueillir, par l’intermédiaire de la surface de la peau, les potentiels électriques se propageant au niveau des fibres musculaires actives au cours d’une contraction. Le signal obtenu correspond à la sommation des décharges des différentes unités motrices du muscle analysé. Quant aux potentiels d’action au niveau de la membrane de la fibre musculaire, ils résultent des processus de dépolarisation et de repolarisation.